Jour en quelque sorte aiguillé. De ces parties du vivant qu’habituellement j’admire. En fait, désormais, c’est moi qui les juge. « Vous n’êtes peut-être pas à la hauteur de la situation ». Jamais je n’aurais cru. En plein dans les clichés, et la même rengaine pour dire en taisant ou pour taire en disant. Être à l’échelon, justement, où l’on maintiendra le mystère. On ne demandera pas pourquoi. On a tout eu. Maintenant que tout fait autrement passé, c’est une autre histoire qu’il faudra raconter. Ce qui se présente à moi est d’être le seul à pouvoir en faire le récit. Le désir assouvi, entièrement. J’avais élaboré toutes les stratégies pour le mettre en œuvre, jusqu’à le définir. Je pourrais le décrire à présent grâce à tout ce qui a correspondu. Je n’arrive pas à me sortir cela de l’esprit. Ce sera peut-être une occasion unique. Un premier, puis un second jour. Je ne juge pas ce qui se présente. Ce n’est pas le moment. Au fond, tout est normal. Le déréglé est ailleurs, presque expulsé. Plus rien ne vient freiner. Je suis admirablement dans l’instant. Si cela peut ou doit provoquer une quelconque action, c’est dans l’esprit que cela se passe. Avoir tout à coup une autre fonction à occuper et privilégier ce qui ressemble à une immense méditation, là où nous ne serions pas tous égaux. Tout remettre à jour. Ce serait une option. Au goût du jour. C’est un exercice que j’aime et dans lequel je me sens très à l’aise. J’en dispose. C’est une nouvelle manière. Il faudra s’y faire. J’aurais pu. C’était la tentation. Je m’en moque. Tant pis. Encore une occasion ratée. Il y en aura tant d’autres. Je n’ai d’options que pour ce qui gouverne. Des mois entiers de gagnés, alors que je me demandais si j’allais pouvoir tenir, alors que chaque rendez-vous pesait à part les traversées, ciels, forêts, lectures. Se dire un jour : c’est fini, rien ne presse, personne n’attend rien. J’ai peut-être changé sans m’en rendre compte. La décision à prendre, au bord des lèvres. Je ne prends pas ce risque encore même si tout ce qui l’entoure m’amuse. Ce que cela dit lorsque le tableau est complet. J’adore. Mais je ne veux pas en discuter maintenant. Il est trop tôt encore. Je le laisse pour la continuité du travail en cours. Pour ce qui est devenu en l’espace de quelques instants la réalisation.
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