(Pleine lune en vierge à 363 971 km). Cela qui un jour disparaîtra. La pensée qu’une fois de l’autre côté, là où tout se serait fabriqué, il y aurait une autre manière d’être désormais contrôlée. Je me dis : sans en être, comme si je pouvais véritablement m’être à la fois à ce point engagé et poursuivre mystérieusement l’élan libéré. Dans ce cas, chaque jour gagné doit être pleinement vécu. À ce jour, comme on dit, rien ne vient perturber, même pas une onde. Comme c’est amusant d’avoir inventé tout cela pour n’avoir qu’à l’admirer, le voir repasser, discrètement, la marque de fabrique, le copyright, là où pour le moment plus personne n’intervient et où toutes les pensées se réunissent vivant la légèreté de leur existence. Sinon, elles se seraient terrées et maintenant, séduisantes, elles accompagnent mes journées. Ce sont les boucles de seulement quelques mots. Cela ne dira peut-être pas grand-chose. Je me suis vu faire, au fur et à mesure, élaguant. L’ouverture est plaisante. J’ai juste changé la manière. Il fallait plaire, en cours de route, qu’il n’y ait aucune allusion à tout ce qui se jouait puisque le propos n’était pas le bon. Je le savais. J’allais donc prendre le temps qu’il faut pour ce chemin parallèle, continuant d’être fasciné par les révélations.
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