Pour que tout cela fonctionne vraiment, il faudrait couper ces modes de communication imposés, ne plus conserver que les pensées qui sinon seraient rejetées, quitte à entendre encore ce que je ne veux pas entendre, ce que je n’ai jamais dit parce qu’il aurait été indécent que cela fasse sujet, préférant laisser brûler le corps à l’intérieur, oui, indécent, ces pratiques, ces violences, ces petits meurtres permanents. Après, il suffit d’aérer un peu, de faire la vaisselle. On se retrouve au café, un journal à la main. Grand sourire. À chaque degré d’assimilation se rencontrera la merveille car il est désormais là, le point d’appui, dans l’extraordinaire douceur de la beauté. Rendez-vous fixé avec le diable qui occupe le présent. Je veux le voir agir lorsqu’il n’y a plus rien à prouver. Je précède. C’est une évidence. Et le corps n’est pas suffisamment vaste. Je voudrais tout accélérer encore.
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