Tuesday, September 26, 2017

La pensée qu’il y aura nécessité à organiser l’avenir depuis la sensation imprégnant le corps textuel

La pensée qu’il y aura nécessité à organiser l’avenir depuis la sensation imprégnant le corps textuel, agissant sur la persévérance, le cap d’une heureuse énergie ayant été franchi, tout ce qui constitue, en présence, prêt à peupler les silences que nous devinons, installés dans l’attente, sans trop savoir pour combien de temps, à cause de certains événements qui surplombent, pour juste laisser filer ce qui n’a pas besoin d’influencer, pour l’avoir déjà dit, suffisamment dit, dans la conviction d’un devoir-être, réel, quelque part, insignifiance d’une puissance dont nous ne voulons pas, portés sur la petite chose, la petite minute, le petit espace, de ce que nous ne voulons pas voir disparaître même lorsque s’aperçoit ce qui, sans doute, ressemble à une fin, langoureuse, de s’être laissé conduire par la douceur du balancement, tous les rayons s’amenuisant, les objets retombant, le film que nous avons vu et revu, où se préparant au moment le plus triste, des larmes chaudes coulent déjà sur un visage figé, entre beauté et consternation, ne voulant plus faire d’effort, devinant que se rejoueront les mêmes scènes, une à une, maintenant que tout a eu lieu, les orages, la tempête, les ruptures, des mondes disparus, des spectres s’évanouissant, les voici, les nombreux absents, ils tournoient, semblant se rapprocher en formant de grands cercles, mais, en fait, ils partent, ils quittent, car rien ne les accroche plus parmi nous, rien ne les concerne dans ce paysage-là, ni les admirables bourgeons d’un précoce printemps, ni la couleur délicatement rosée du ciel, d’une journée s’achevant, comme avant, comme demain, ne prenant pas en compte le désordre de l’humanité pour nous plonger dans toutes les sensibilités de la nuit.

Friday, September 22, 2017

Un nouvel agenda, se remplissant peu à peu

Un nouvel agenda, se remplissant peu à peu, du plaisir, de la fonction du rôle de l’un et de l’autre, le mystère entier, comme se ferait une conversation, de la pensée, avec, toujours, cette douceur dans le regard, jusqu’à nous demander si nous aurions besoin, d’un renseignement, d’une information qui nous aurait manqué, à cause de cette inhérence, de vouloir tout expliquer, tout comprendre, en voyage, les mains posées, simplement, chaleureusement, pendant que les autres tergiversent, à ne plus rien prévoir, puisque rien n’est signé, puisque rien n’est réellement engagé, puisque les dates ne correspondent plus, que les manières de faire ne se croisent plus, pendant ce temps, once upon a time, le conte, éveillé, différent de la première fois, de la seconde, de toutes les autres, parce que le reflet est permanent, que du temps va continuer de passer, nous éloignant des hontes, des faussetés, tout, oui, tout, renversé, inversé, en circulation de ce que nous avons créé, décidé, ensemble, derrière les grandes baies vitrées, l’époustouflante étendue, la nature déchaînée, comme si nous y étions, toujours, répétées, des journées entières, pour seulement quelques instants séparés, si courts qu’ils n’existent plus, qu’ils n’empêchent plus, qu’ils ne subtilisent plus, les effets du bonheur, parfums fleuris, sauvages, pour avoir accepté que nous ne saurons jamais comment naissent ces sensibilités ressenties quand, grâce au hasard, grâce à la disponibilité que nous avions, chacun de notre côté, dégagée, nous nous sommes rencontrés.

Monday, September 18, 2017

Aussi, tout à coup, sauter sur l’occasion

Aussi, tout à coup, sauter sur l’occasion, sans savoir qu’en faire, voyant peu à peu les lignes prendre une nouvelle tournure, parce qu’il n’y aurait au fond qu’une impossible distinction, l’indéchiffrable, sous les yeux, à se voir plonger dans l’irrémissible, pour mettre en fonction les tensions d’une même volonté, ces violents démons tentant de sortir des corps pour se battre à mort, regardant comment les éléments se disloquent, éparpillés, dans la soudure du temps, tant de noms criés dans la nuit, toujours trop tard, des esprits déchirant les terres glacées, si insupportables que nous sommes sur le point de leur demander de tout arrêter, tirant au hasard, quand il n’y aura plus que des victimes jonchant le sol, à la vue de tous les rescapés.

Tuesday, September 12, 2017

Le trouble habitant, les actes posés

Le trouble habitant, les actes posés, chaque geste inspiré, les confusions créatrices, doux parfum d’exotisme, l’existant possédant, les salives amères, les douleurs devenues permanentes, corps voûtés, protégés, le rythme d’un singulier balancement, tête penchée, regard triste d’avoir encore à constater l’épuisement d’une lutte fratricide entre des éléments fondateurs, socles de toutes les croyances, à ne plus vouloir faire semblant, où nous aurions subtilisé, coupé, tranché, s’adressant à d’autres, l’expression, disparue, l’évocation de soi, révoquée, le terrible jugement face au mépris, puissance de tant d’heures incompressibles passées à rester, avides que nous étions d’arriver à la concordance, déçus qu’aucune orientation ne soit prise de celles que nous avions espérées, voyant la situation se préparer, l’ayant envisagé sur un chemin, inventée toute une nuit, continuant les conversations qu’il avait manquées, un simple mot, merci, pardon, je comprends ce qui t’a mené aujourd’hui à maintenir ce mélancolique silence qui te rendait mystérieux, comme une règle enfreinte, quelques secondes, pour voir ce que ce serait de revenir à l’ancien temps, le temps d’une espérance désolée, dans le crépuscule d’une journée d’hiver, devant la nature figée, à la lumière d’un vieux néon bruyant, au loin, s’éloignant, les sons discordants d’une fanfare d’amateurs, les joies non retenues de l’enfance, les petits et les grands, triomphants, aux odeurs acidulées, les yeux enflammés, toujours, dans la continuité des bruits d’une banlieue dortoir, rentrer, se laver, voir chaque objet n’avoir presque jamais bougé, tenter de ne pas faire tout exactement comme hier, aux habitudes, répondre aimablement pour mentir, un peu, oublier de dire, qu’après une telle journée, le désir est ailleurs, dans d’autres villes, d’autres pays, dans d’autres maisons, d’autres lits, la rigueur s’étant peu à peu installée, à ta place, comme un chien, à l’heure stricte, le même programme, à la fin des obligations sociales, le même sommeil sourd, les mêmes lumières qui s’éclairent dans l’allée, machinalement, le château d’une fin de règne, délabré, où une autre histoire s’est installée, dans les murs, les moquettes, les escaliers, ouvrant subitement le regard vers l’ailleurs, le pouls s’accélérant, l’air envahissant tellement le corps que le visage s’illumine d’un sourire, à nous voir, enfin, réunis, au nombre de sacrifices, aux essais constants, tant pis pour ce qu’on en dira, comme une folie, de nouveau, assoiffés, les os craquant, le dos se redressant, pour s’accueillir, se souhaiter la bienvenue, un bon retour « à la maison », nous voilà, valsant, nous nous crions « comment ne pas y avoir pensé plus tôt », à cette manière de faire, cette manière d’être, nos prénoms, enlacés, nos vies mêlées, c’était si simple, sans effort, de se reconnaître, dans ce très lourd brouillard, ne comprenant pas ce qui fondait cette peur insensée, maintenant, peut-être, le moment attendu, une cloche sonnant minuit, la terre humine, plus rien que nos corps se faisant face, enfin, le début de notre histoire.

Friday, September 8, 2017

Remplir un manque, vides que nous serions

Remplir un manque, vides que nous serions, de nous être enfouis dans l’irréalisable, d’avoir investi pour un avenir radieux, à ne plus faire que disposer des mots qui accompagnent la douleur, de ne jamais s’être laissé emporter dans la tourmente du vice, le payer, émotionnellement, à cause des violences qui refont surface, parce que même l’écrire est devenu intolérable, piégée, dans l’honnêteté, l’utopie vacillante, se remettant chaque instant à niveau, là où il est utile d’agir, où les orages du trouble deviennent si agréables à traverser, les pensées, les images, les êtres, auxquels nous aurions souhaité nous adresser, cette union désormais indéfectible, pour se laisser porter, pour se laisser aimer, luttant contre le souvenir, ne voulant plus croire que des événements viendraient se répéter, enfin, trouvé, le lieu de l’expression, des lendemains à remplir pour continuer à vivre dans la conviction qu’une voie s’est ouverte où nous serions suffisamment insaisissables que nous devrons accepter, aussi, de nous être détournés, de ces morts qui attirent, de ces destructions qui surgissent, de ces renoncements faits corps, dans un temps qui n’appartient plus à personne d’autre.

Monday, September 4, 2017

Format offert à la suspension du réel

Format offert à la suspension du réel au-dessus de l’abîme foudroyant que nous balançons inlassablement, brassant les deux formes d’incertitudes, un avant, un après, levant, couchant, où décliner serait renoncer, d’y voir, en pleine conscience, le rideau s’ouvrant lentement, un fond d’âme tel un fond de plateau, un paysage reconstitué, l’expression figée dans le marbre d’une statue, femme ou enfant, la lumière, découvrant, habituant le regard à préciser, nouvelle, douce, d’un matin gelé, composant, avec des fleurs fraîches, des tables, une scène déjà prête pour accueillir, sans heurt, une invitation à revenir, tel, comme, pour, peu importe, les raisons, des origines venues s’apaiser à force des multiples relectures de l’immédiat, à travers des vitres vieillies, une brume du sacré, un chemin en travaux, les tentations rendues passives, de l’autre côté, mesurant l’émotion prenant peu à peu possession du corps, quand il voudrait frapper, oser, enfreindre, la loi dite des convenances, pour lutter à son tour, dans l’adversité, la nébuleuse observée trop longtemps pour n’avoir aucun autre moyen d’agir que la confusion des lignes, procéder au mouvement continu de la pensée, mettant en doute les proximités, les raisons d’être, ce qui apparaît douloureusement, s’évaporant ainsi dans le flux mystérieux d’une marche nocturne sous des arbres puissants, un oiseau au chant nostalgique, signifiant une présence, un espoir emplissant les poumons, larmes désespérées, de ne faire que perdre des êtres chers, des parts entières de soi, notre parcelle d’humanité, amputée, de ce qui, quelques secondes auparavant, semblait être de l’ordre de l’essentiel, une force d’inspiration, un modèle, de désir originel, le temps, de laisser s’éloigner, d’admirer le lointain comme une source, ne souhaitant plus en finir, désormais, avec la singularité, la distinction, quand on voulait empêcher, quand on voulait retenir, quand on voulait vivre, rompant tout lien social, à ne plus savoir déchiffrer les autres langages, tous, étrangers, tous, hostiles, en refus total d’apprendre, nous, à présent, à l’écoute, du moindre signe, sauvés, échappés, protégés, attendant d’autres nuits pour réguler cette longue insomnie, la seule inscription d’une vie achevée, d’un deuil à entretenir pour voir naître l’impensé.