Wednesday, March 4, 2020

Chroniques de l'invisible - 059

Retenir jusqu’au bout, lorsque le monde provoque une série d’émotions, là où toutes les dépendances se manifestent. Il fallait comme purifier. Et puis, se laisser aller. Toujours à deux doigts d’être déçu. Alors, je tente à nouveau la signification de quelques décalages. Une journée qui pourrait être consacrée à l’errance, jusqu’au premier mot : le palais. Il n’est pas encore fonctionnel mais il offre des perspectives dès le début. Ce serait le premier acte avant d’y pénétrer. Ce n’est pas une question comme les autres. Si sensiblement féminin. Rompre peut-être. Ce qui devrait me préoccuper est maintenant tellement différemment orienté. C’était si clair à la lecture. Une question de proportion toujours. Ce n’est pas grave si les phrases se répètent car il faut y croire avant tout. Il n’y a qu’à voir comme certains sujets tombent comme un cheveu sur la soupe. C’est une spécialité nouvelle. Au rythme de la vie. C’est donc cela. Tout s’inverse. Ce n’est pas à moi de suivre, mais bien à moi d’instruire. C’est ainsi que cela se passe à présent. Je pourrai dire ainsi ce qui doit être. On va se « faire » ensemble. Lorsque la lune sera pleine, un grand retournement. J’avais sur les genoux toutes sortes de calendriers auxquels je voulais coller de mystérieuses prédictions. Je voulais, très certainement, être celui qui lit le non-dit, à tous les stades de mon histoire, la même énergie pour m’occuper du plus difficile, des plus difficiles, sur toute l’échelle, on ne savait rien en ce temps-là mais on n’en sait pas plus maintenant car nous sommes très certainement dans une même ère et que nous sommes loin de l’avoir épuisée. Me voilà différemment paré. Dès la seconde page : l’autoportrait. Et puis, ce que j’aime immédiatement. Qu’on n’est pas venu copier sur un autre. C’est une création, subtiles. Je cours. Je prépare. Les fondations d’abord, puis les murs gris, hop, une maison. Je ne pourrai pas brûler les étapes. Le chantier est immense et c’est sans doute ainsi que je vais me distingue, pour le plaisir de changer. Oui, ça change. Les personnages changent. Ce n’est pas toujours pareil. Ce n’est pas « comme ça tout le temps ». Je l’ai dit tout à l’heure. Et ce jeune homme me regardait avec beaucoup de satisfaction. Ça lui plaisait. Parce que à chaque fois, jusqu’à présent, il pouvait prédire ce qui allait se passer. Mais pas avec moi. Voici comment je bats le fer. Mime le forgeron. Et ce héros qui le supplante dans son art. Siegfried. Déjà dans la fiction. Comme les choses vont vite. J’ai adoré comme je lui ai dit « LOL, elle a la balance à droite ». Il m’a regardé bizarrement. Il s’attendait peut-être à un simple : « c’est joli ». Ainsi, je m’en doutais (il fallait l’abondance du mystère), les plus proches ne savent pas. Cela ne leur appartient pas. Ils n’ont pas la science rimant avec patience, parce qu’il en faut du courage un jour de se dire « je vais surmonter tout cela », me laisser attirer par diverses multitudes. Ce n’est pas ma faute si je me sens si bien dans la polyphonie. Je ne sais pas (encore) ce qui a créé cela. Ainsi, aussi (quelle phrase conclusive), on ne passe pas d’un domaine à un autre d’une même manière. C’était l’allure des temps anciens. Voici les traces qui me parlent. Elles alimentent. Je n’aurai jamais de cesse de dire combien tout cela m’a aidé. Quand il sera temps. Ce n’est pas qu’une question d’interlocuteur. Celui-ci est trouvé. J’ai en moi tout ce qui se projette. Ce qui se fait rare. Je ne quitte pas le domaine de l’introspection. C’était, sans que je l’aie désiré, une journée comme une autre d’étude et je ne le regrette pas même s’il faudra sans doute lutter demain contre des énergies contradictoires.

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