J’avais besoin de me rendre compte qu’il n’y avait plus rien dès lors que je me retirais moi de tout cela. Plus rien que compter les jours et les décrire misérablement. Je n’y suis plus, donc. À partir de cela, seulement, une nouvelle période s’ouvrira. Ce sont ces mois qui sont face à une drôle de réalité. Ainsi, déjà quelque peu singulier, je vais l’être encore plus. Je dois lutter contre cette inquiétude. La vague de soumission, prête à me submerger. C’est vertigineux de la voir progresser. Je suis tellement déprogrammé à cela que cela me semble irréel, une fiction. Ainsi, il suffit d’un mot d’ordre et les troupes rappliquent. La fiction, elle s’établit à toute l’échelle sociale m’entourant. Le signal que j’entends est plus puissant que cette manière d’être. Je l’ai établi en pleine autonomie. Ce cadre est bon. Cela suppose que je dois, comme je l’ai fait dans mes romans, fixer le rôle que l’auteur va tenir. C’est l’absolu, l’essentiel. Je n’ai rien d’autre à penser. Le reste appartient au lecteur.
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