Alors, une sensualité s’installe, doucement, à la fois dans l’intensité et la fragilité. Je reconnais tout d’un visage, d’une expression, d’une situation. C’était cela, dans le secret. Je mets du temps à le réaliser. C’est allé peu à peu un peu plus loin, jusqu’à ne plus pouvoir l’ignorer. Toute une douceur merveilleuse qui ne se reproduira sans doute jamais. Elle est merveilleuse parce qu’elle contient l’idée de n’être qu’une seule fois. Rappeler pour maintenir, dans la langueur. Je n’ai pas besoin de me demander ce qu’il en était des sensations dans l’autre esprit. Cela ne me regarde pas. Ce serait intrusif. Voir l’éclair du désir comme un événement isolé. Ce sera différent maintenant en moi parce qu’il y a eu cela. Et puis, il y en a eu tant d’autres que je n’avais pas à ce point pris en compte. Je n’ai toujours pas le moyen de l’écrire. Cependant, la densité d’un mot, d’une suggestion.
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