Thursday, May 14, 2020

Chroniques de l'invisible - 130

Puisqu’il n’y a rien à concevoir de tout cela. Puisqu’il n’y a que cet ordre d’un lever à un coucher. Puisque j’en suis à m’être violemment interrompu dans cette perspective que je m’étais résolu à suivre. Autant dire à quel point mon premier accord ne vient pas déstabiliser. Seulement prouver qu’à chaque impact correspond une période d’énergies que je traverse. Que nous traversons tous. Il n’y a pas d’exception à cela, de justes proportions selon le territoire où nous sommes et bien sûr selon où nous en sommes de nos propres troubles sociétaux. Cela me convient car je ne suis pas ce que je ne veux pas être, au-dessus de la mêlée, mais bien à l’intérieur d’un tout, comme tout le monde. Après tout, j’ai beaucoup étudié la question sans me contraindre ou m’obliger à suivre une théorie plus qu’une autre. Ce qui m’a conduit, c’est la manière de dire et toutes les fois où celle-ci me semblait ne rien comporter de l’arrogance de l’ego, je l’ai suivie, imitée parfois avant d’adapter ce qui peu à peu constituent mon rôle, ma vision et ma propre manière de dire. Se trouver en situation, y compris dans les livres, de ne faire que continuer l’exploration de la pensée, m’oblige à observer un comportement que j’ai la chance aujourd’hui de pouvoir affiner.

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