Sunday, April 26, 2020

Chroniques de l'invisible - 112

Écrire d’hier, rapprochant les histoires, ce qui se répète en moi, sans colère. J’ai besoin de l’écrire mais il n’y a plus de colère. Je dois réaliser qu’un bout de ce récit-là est fini, le chapitre d’une nouvelle vie. Je suis plutôt pour. Sans certificat ni blabla, ma figure de l’auteur, adolescente, le roman devenu pièce à conviction, le dossier s’alourdit et mon attitude se radicalise. Cet « avant tout » qui surgit dans le combat des dictatures de l’esprit. J’entre en scène et cela révolutionne. Si tout ne change pas, au moins l’essentiel est sauvé. Parmi tout cela, la présentation sans condition de l’intransigeance, les points avec lesquels on ne discutera qu’en débat de société et non dans le système pourri de l’intérieur, avec des lois imposées, les pires, les tacites, les redoutées, les imprévisibles. Dépendre de cela n’est pas tolérable, alors tant pis, j’apporte mon éclairage. Je le sentais depuis longtemps. Je l’écrivais depuis toujours. Aujourd’hui, c’est maintenant, que je suis en présence des manœuvres arbitraires, au plus proche de ma réalité. Cela s’impose à moi. Je me dois d’en observer la puissance, de définir en son sein des objectifs et des modes d’application.

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