Avoir immédiatement relégué la question du genre m’aide à formuler des principes conquérants. J’ai conscience que je suis sur le terrain du vivant et que de là découlent des orientations si multiples que celles et ceux qui n’ont qu’une voix pour dire, transmettre, traduire, sont totalement décontenancées. Je ne suis pas surpris de constater que les seules personnes qui me refusent l’accès sont celles qui ne comprennent pas et n’acceptent pas les changements que j’ai si profondément altérés que leur manière n’a plus d’impact même si je ne suis pas physiquement présent. M’exclure n’a aucun intérêt mais c’est sans doute trop tôt pour que ces personnes le réalisent. Au fond, toute l’expérience que j’apporte, contenue dans ma manière d’être, globale, ma manière de regarder, de répondre, de ne pas participer à l’alliance tacite qui m’obligerait, par exemple, à ne pas juger, tout cela me dispose dans une autre temporalité. Je suis dans un autre monde, si protégé que je n’ai peur de rien concernant de faibles attaques, les coups bas, les formes quelque peu humiliantes qu’on tente tant que personne n’en interdit l’accès. Ce sont deux « sans limites » qui se confrontent, car moi aussi je suis sans limite, mais j’agis parce que celui-ci est soit réglé, soit géré ailleurs, sur des notions fondatrices.
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