On ne pouvait certainement pas mieux faire. Au cœur du récit, level 2, l’enfant au centre rit de tout ce chemin parcouru. Voici la sensation clairement déplacée. Je suis dans l’image protectrice, le sourire qui voyage, l’âme pouvant ne plus être que poésie. Mes lectures m’aident pour cela, mais qu’il faudra écrire pour le devenir, qu’il faudra écrire ! L’aventure complète réservée à l’esprit. C’est dire à quel point le domaine s’est construit. Tout ce qui a réellement changé commence aujourd’hui. Alors, c’est parti : jour 1. D’entrée de jeu, c’est la correspondance. Me voici à l’affût du moindre détail, y compris mon agacement devant ce que l’on aimerait montrer de soi à l’autre. Je ne le tolère plus. Confondre les âges, c’est fini. Je n’ai plus à justifier que j’ai changé de domaine concernant les petites soumissions. Tout est très clair. Arriver où « j’aurais dû » et ne plus y faire attention. Cela ressemble à du mépris, je le concède. Me concernant, tout se croise, tout se mobilise pour l’état de l’être, exclusivement. Je n’aurais qu’à me rassurer. Les faits sont là, et cela aussi, c’est rassurant. Tout ce qui va devenir contenu dans un premier mot, symbole, phrase. Que j’aie eu une forme d’impatience, je l’admets. Oui, je voulais le plus difficile tout de suite, problème banal de puîné. Ce qu’il y a de constitutif en moi et qui ne changera jamais, à part que de le savoir ou d’en prendre conscience, c’est développer un autre rapport à la connaissance, à mon niveau, progressant mieux grâce à cela. J’aime assez, aussi, cette étape-là. De mettre en place des niveaux de lecture permettant à l’autogestion-autoformation de non pas se substituer, mais continuer en quelque sorte son aventure singulière. Si la chose ne prend pas encore forme, elle se construit, se bâtit. Je l’ai vu, d’un même contenu à l’œuvre, le pas est franchi. C’est le présent. Travail couronné où la singularité, justement, se remarque et se montre. Le temps de se découvrir comme se dévoiler. Il y a bien transmission. Le savoir circule. C’est à l’intérieur de mon propre système. Il n’y a rien d’autre à prendre en compte. C’est un remplacement de mot. L’omniscience réapparaît. Je la préfère. C’est beau de se dire qu’un récit pourrait contenir le conflit intérieur. C’est sans doute le cas déjà mais s’il est conduit par une temporalité qui m’échappe ou que je ne gouverne pas, posant les questions concernant tous les domaines, puisque j’ai refusé de les assigner, je dois m’y atteler à travers les différentes significations que je trouve chaque jour. Et aujourd’hui, je dirais : les tentations, scellées par notre besoin de pouvoir, nos désirs de détruire, de subtiliser, de négocier pour que l’être agissant, poétique, soit à toujours bouleversé.
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