Wednesday, February 5, 2020

Chroniques de l'invisible - 031

La question d’origine, des racines. Du genre. Ce qui se conduit et ceux qui sont tressés. Il faut à présent que j’écrive les mots que je vois. Le regard qui se porte, intense, avec ce poids de l’âge, comme renversé. J’aimerais lui ôter toute dignité. Retour à la désinvolture. Je ne pourrai jamais éviter ces ponctuations de la pensée. Mon désir est en quelque sorte conçu à partir de cela. C’est cela que j’aime, ne plus savoir pourquoi je passe de l’une à l’autre. C’est pourtant simple, mais après plusieurs jours, je ne m’en souviens plus. Je crois que le sujet d’une contradiction ou d’une soudaine révélation quasi mystique n’a pas de raison de rester dans les phrases. Je n’ai qu’une dynamique à travailler. Voici du dos à dos. Les mêmes mots pour dire tout autre chose. Je garde l’idée fondamentale de trois niveaux de discours. Il n’y en a pas un supérieur à l’autre. Ils vivent autonomes et multiplient les convergences. La mémoire du texte doit en conserver les détails, aussi bien les éclairants que les alarmants. Dans ce monde sans danger doit s’opérer une connexion que je n’ai pas encore. Je sais juste ce qui se travaille pour le devenir. C’est une folie qui se prépare. Une autre forme de communication. D’être avec entièrement. Ce n’est pas fini. Je sens que ce n’est pas fini. Il n’y aura rien cette fois-ci sur la durée. C’est l’instant. Le monstre caché. Le corps informe se déplaçant. Cela ne concerne personne d’autre que moi. L’absolu. La fiction était commencée. Clé de l’imaginaire. Voilà peut-être le plus grand paradoxe, au cœur de ce que j’admire, la raison d’un autre établissement. Sa propre loi. Que rien ne pourra contredire. La seule question actuelle est comment rendre tout cela public. La présentation. Elle avait été d’une certaine manière effective le 22 février 2019. C’était un échec parce que je n’avais pas imposé mes conditions. J’étais déjà dans cette partie de ma vie où je n’allais plus confondre devoir et désir, mais cela m’avait coûté cher. Je n’avais pas couché. On ne me le pardonnait pas. Dont acte. J’avais cru qu’on pouvait s’intéresser or ce n’était pas le bon sujet. Je me fous royalement des conséquences. Le loisir est plus simple. Vainqueur. C’est un échange de bons procédés. Je relirai tout cela en me torturant l’esprit. Ce que je n’avais pas écouté à cette période ne se renouvellerait pas. À chaque fois je me satisfais de la richesse d’une application. Bien joué. Il fallait y penser. Avant les mots qui se diront. Je dis : pauvre con ! Concevoir que quelque chose me freinerait dans l’analyse. C’est raté. Tout me va. Tout me sied. Je ne vois que légèreté de l’amour. Une tromperie permanente. Ce qui s’accélère. De tout foutre en bordel. Que j’aime cette vie qui surprend tous les jours. Que j’aime de me savoir ainsi pleinement entouré.

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