Je le confirme. Il y a (ou il y aura) des périodes. Des périodes où tout se mêle pour fonder une explication. Des périodes où se détache un sujet plus précis. J’étais d’accord pour ne rien ritualiser. Maintenant que j’aborde tout cela avec plus de simplicité, la cohérence se met en appel, même si mon travail consiste à évoquer le devenir. Il n’y a rien que j’avais préféré. Je laissais s’installer les petits détails, m’envahir de sensations. Le spectre harmonique venait d’initier son grand voile sur le fond désiré, l’alter ego au cœur, que je tenterais de ne jamais nommer autrement, car il est la question fondamentale, là où il s’est articulé. Il semble normal que cela inscrive dans la mémoire les formes annonciatrices, comme des forces agissantes. Je sais tant qu’il faut que tout cela voyage. Cette circulation est partout comme obstruée par la nécessité que nous aurions, socialement, qu’on nous dise en partie quoi faire devant les questions épouvantables parfois, tellement épouvantables qu’elles ne peuvent être formulées. L’écriture y répond malgré nous et toute notion de voyage ou de circulation est là pour provoquer la correspondance, la rencontre et la coïncidence qui ne traitent, ensemble, que ce qui nous occupe ou nous préoccupe. S’aider soi-même à signifier, ce n’est pas se forcer à une application stricte. Là encore, la mémoire de ce qui a été déposé, ce qui se présente à l’esprit. Enfin s’exprime le mystère où je porte mon attention, m’évitant d’être trop didactique avec moi-même. Le tout est d’entrer en communication avec l’élément premier, lui donner une valeur en tous points. Cela a directement à voir avec le désir.
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