« Nous ne voulons pas être oubliées », nous disent les paroles, quelle que soit la teneur des propos transportés, quel que soit le contenu, quelle que soit la manière employée, quel que soit le nombre de fois où elles ont été répétées pour transformer leur environnement jugé hostile à leur image, là où pourrait se reconstituer le conflit intérieur en alimentant les structures de l’angoisse pour se voir effrayés par l’impression que nous diffusons, de plus en plus inquiets, la vie, comme finalité impossible à admettre, parce qu’il n’y en aura qu’une, parce qu’au moment où nous nous rendons compte de sa réalité, nous nous voyons nous dégrader, n’ayant plus qu’à apprendre, entourés de tous les âges de l’enfance, à finir, à déposer des marques à qui nous investissons le rôle de maintenir l’existence dans la longévité des vies qui nous succèdent et que nous aurons, pour certaines d’entre elles, rencontrées, avec lesquelles nous aurons partagé, qui témoigneront, transmettront, enrichiront, quand nous ne serons plus qu’une simple émotion.