Le premier développement s’ancre dans l’imaginaire activé, support de la volonté, où tout vient s’articuler pour aider à formuler une représentation du réel, avec la banalité du quotidien, l’espéré, comme déjà créé, déjà existant, est présent, suffit pour fonder une loi éphémère qui établit les autorisations et les interdictions de l’instant, mise en application dans l’inconnu, devenant un parcours libre de l’omniscience, dans un environnement restreint, une voix qui s’échappe, assume la coexistence, s’en nourrit, influencer légèrement, accueillir la différence non comme une résistance mais comme un apport, une marque de reconnaissance, le fruit d’une conversation, d’un débat sensible, appelant à ce que nous revenions à l’intrigue qui s’est interposée, en réincarnant ce qui ne se reproduira plus jamais, dans l’indéchiffrable continuité de tout ce que nous souhaitons présenter à celles et ceux qui se reposent, n’oubliant pas que cette rencontre est difficile, parce que le niveau d’exigence ne fait que croître, parce que nos fatigues ne sont pas les mêmes, parce que cette connexion réclame de multiples abandons, dans l’essence, la raison d’être, à ne pas savoir combien de temps durera cet arrêt de toute autre activité, ensemble, en travail, l’un enseignant l’autre, l’objet d’une réussite, juste pour nous, dans le plaisir d’assister à la réalisation du possible, sous nos yeux, sans enjeu, à voir passer l’expression angoissée d’autres voix, quand l’écriture prend forme, qu’elle désigne ce qui va perdurer, ce mystère, engagé, un trésor que nous chérissons, une avance sur le jugement, le déjà-dit, à ne pas chercher à perdre, au contraire, à guider, quand d’autres ne font qu’attendre, nous avançons, nous procréons, sans limite, nous inventons, trop loin, trop haut, trop long, pour surpasser, agir sur l’outil, aimer se distraire dans l’infini poétique de la virtualité, sans jamais avoir ni à détruire ni à conclure.