Un roman de l’intime serait donc en cours d’élaboration, à l’endroit où s’illumine la plus belle des relations, une rencontre de l’idéal, encore, nommé, pour exister, dans tous les états de l’être, s’éveillant, agissant, s’endormant, au rythme de tout ce qui emplit, la multitude, des visages, des attentes, de nos manières d’aller d’un point à l’autre, comme un aveu de ce qui préoccupe, solitudes disposées les unes parmi les autres, ne cessant jamais de lire le mouvement presque coordonné des corps, les expressions mal dissimulées, s’échappant dans un parfum de partage, quand, au loin, un soleil se lèverait, viendrait provoquer l’éveil de la conscience, si heureux, désormais, de voir s’enchaîner le bon présage d’une libre circulation, comme un thème revenant, pour expliquer, en cours d’étape, montrant la direction à suivre dans la survie de ce qui fut, est et sera positif, une série de « pour » dévalant les pentes arides, faisant foule là où tout semblait désolé, quand les mots seront formulés, peut-être, une unique fois, perçant l’abîme du silence, loi d’un meilleur adopté, pêle-mêle, mais sans confusion, grâce à la distinction de toutes ces voix singulières, une parole, une spontanéité, à ne plus avoir à se demander qu’en faire, car elles ne surgissent que pour être dites et entendues, une unique fois, peut-être, pour générer l’écriture d’un projet du commun.