L’excellence d’un premier mot déposé sur une nouvelle page, à s’entendre dire qu’un traumatisme serait multiforme, qu’une agression serait plurielle, organisée, coordonnée, ce que dira ce qui se prépare, de n’avoir pas vu venir que les éléments se mettaient peu à peu en place, repoussant une unique responsabilité, quand, encore, il faudrait revenir tellement en amont que les chronologies se croisent, à trop vouloir un avant et un après, peut-être, se souvenant surtout des étapes dans la confrontation devenue insurmontable, des niveaux de progression, de pire en pire, ou de plus en plus intense, une prise de risque évoquée, puis rejetée, parce qu’elle n’a pas d’explication possible, aucune justification, alors, oui, conclure, que ce n’était pas grand chose, finalement, que de s’être trompé, d’objectif, d’idéal, d’interlocuteurs, de confesseurs, d’amitiés, où tout ce monde d’âpres inconsistances s’effondre, où s’évaporent, se diffusent, les rancœurs, les attentes, où le regard du juge se détourne, enfin, autoritaire, ce qu’il aurait dû apprendre à être, vers la narration des corps, l’ennui, la douleur, la peine, aussi, si grande, à fleur de peau, constamment, de ne pas se sentir capable d’aboutir, où l’absence, tout à coup, se fait sentir, d’une sagesse observant le résultat de son œuvre, de là où elle s’est inscrite, dans l’écriture.