Le non communicable. Un soir. Une énergie détonante. Quand il suffisait d’observer. La transfiguration de ce qui se passe, en interne. Une beauté se réalisant, s’illustrant, en face à face. Quand il faudrait nommer. Un interlocuteur. Drôle de nom, d’ailleurs. Stressé quand il est trop sollicité par un « interlocuteur ». Disant. Ponctuellement. Ce qui arrive, partiellement. Des fulgurances. À vouloir être ensemble toute une nuit. Des passions tout à coup découvertes. Sensible, donc, à la continuité. Fidèle, même, peut-être. Fidèle comme on l’est en ce début de siècle. Écoutant peu à peu. Une voie ouverte. Dans la subtilité. Une sorte d’épuisement. Quand l’héritage prend forme. Qu’il faudrait transmettre l’essentiel en si peu de temps. Presque plus personne ne comprenant. Ce qui se passe. À dire. Que nous nous tromperions. De direction. Alors que la douceur est là. Des mains. Se parler. Doucement. Cette immense intimité. Une chance. Mémoire des esquisses constamment recommencées. Quand il s’agit d’être présent, d’abord pour soi, entendre le lent balancement de l’inspiration, du fond des âges, soudainement, accessible, apaisante, dans le silence de la nuit, déconnecté de toute perturbation du quotidien, du sauvage lancé au hasard pour, lui aussi, pulser, devant des possibles milliards, ne voir qu’un seul corps, aimé. Offrir. Ne rien vouloir d’autre. Qu’offrir.