Après quelques tasses de café, une longue douche insultant toute notion d’écologie solidaire envers la planète, de multiples quarts d’heure à admirer son joli petit tatouage en bas du ventre, se selfiant sans mesure devant la glace, pensant déjà qu’il allait provoquer le destin et ne pas revenir seul ce soir-là, il était allé longuement se promener sur les pentes de Montmartre pour finir dans un parc, une bière à la main, feuilletant d’abord un livre intelligent, puis un journal, puis glissant sur son téléphone, partageant quelques selfies à deux trois contacts bien ciblés, s’allongeant en position « le désir est partout sur mon corps », matant les quelques joueurs de football qui avaient fait tomber tout ce qui aurait pu retenir la sueur provoquée par l’effort dit sportif.