Interroger encore la permanence de la douleur, après un long crépuscule admiré, quand la situation redevient commune, que l’émotion s’apaise, dans le goût d’un récit qui pourrait s’achever, une rencontre manquée, à cause d’un élément perturbateur, le masque inattendu de la morosité, d’une persuasion devenue insensible à tout ce qui pourrait, sans effort, composer, cherchant à ne plus se laisser envahir par la déception, parce qu’aucune attention n’arrive plus à se manifester, pour être, pour se mettre sur le chemin de ce qui serait comme un retour, reconstruire l’espace subtilisé où il faudrait envisager que ce qui s’est exprimé, peut-être sans mesurer l’impact que cela aurait eu sur l’inconnu, ne l’ait jamais été, élevant désormais un autre niveau fictionnel pour ne plus être atteint à l’instant où se conçoivent les univers espérés, quelle que soit l’heure, quelle que soit la nécessité d’être ailleurs, comme alité, suivre, de loin, le parcours, de la sensualité, heureux hasard, encore, le soin se présentant, faisant taire les tumultes de l’esprit, lourde inspiration d’apaisement, larmes admises, les blessures, écoutées, survolant l’autre monde, abandonné, où ne se jouait qu’un piètre enjeu de domination, un passé, peut-être, ou plutôt, un autre avenir, de ceux qui se seraient écrits, laissés à l’état d’inconception, à ceux qui attisent le besoin de se détruire, au-dessus, pour durer, pour s’offrir le champ libre de la création, d’un thème n’en finissant plus de réapparaître sous toutes ses variations, envoûtant, du fond des âges, inscrit en profondeur de l’âme, dans son eau, dans sa terre, l’objectif revenu intact de voir surgir ce qui autorise l’emploi de multiples ressources léguées pour influencer, former, développer l’être dans son propre corps.