Grands moments de vide pendant lesquels j’ai besoin soit de me relire indéfiniment soit de ne rien faire, indéfiniment. Des jours où je relègue comme au dernier moment toutes les tâches ingrates, comme pour libérer du temps en amont, qui ne sert qu’à observer, qu’à sentir, ce qui se passe tout autour, dans l’ancien, ce qu’il y a de différent, à tout avoir, partout, disponible, comme ce que pourrait être, justement, une vision de l’achevé, pensant à cette nécessité que j’ai eue de ne plus vouloir exister, comme disparaître, donc, à la vue du pervers, lisant ses mots dans mes mots, son empreinte, sa manière d’être arrogant vis à vis de l’esprit, qui s’est inscrit, pour se rappeler à l’ordre, quand le soigné viendra à nouveau aider celui qui n’attendait rien, finalement, se produisant dans l’inconnu, à quelques jours d’une nouvelle ouverture, voir ce qui a produit, toute l’année, parce que c’était l’objectif espéré, et parce qu’il s’est en partie réalisé, comme la fabrique d’une nouvelle histoire, là, sous mes yeux, impressionnant, le format d’une durée qu’on ne pourrait pas concevoir, un temps politique.