La critique se formule, presque intransigeante. Les formats ne correspondent pas à ce qu’il faudrait conquérir en terme d’espace. Il manquerait une part d’humanité, une sensibilité au réel. On ne pourrait pas faire que décrire, ou illustrer un fait de société, qui deviendrait quelconque à cause de son adaptation. L’ennui, d’abord, à contrecarrer. Un questionnement concernant la suite serait à l’origine de quelques troubles, mais des choix vont être proposés. Les voilà qui se présentent. Les inachevés, en tout premier lieu, ne doivent plus être craints. Ils mettent en scène une langue révolue. Les retraverser serait comme, seulement, les réadapter. Ils existent. Ils ne sont pas des échecs. Ils ont été mis en suspens, car ils attendaient une sorte de bon moment pour être en partie renouvelés. Une plus grande énergie a pris le dessus pour quelque traversée nécessaire. Les temps de chacun ne sont jamais les mêmes. Certains prennent plus de dix ans pour exister vraiment. D’autres se font en quelques semaines. Ils se projettent dans le quotidien. Ce sont comme des parfums préférés à certaines périodes de la vie.