Comme nous aurions oublié. De nous retrouver. La parole des si nombreux silences. Après tant de jours, isolés. Des lieux qui là seraient datés, montreraient ce que nous serions sur l’instant. D’autres, en report, pour endeuiller. Avec, toujours, en paysage de fond, maintenant qu’il y a suffisamment de choix, ce qui manque, vraiment, au moment où il faudrait s’y remettre. Insensée. Aux idées folles. Envahissantes. D’une rencontre. Dans la pensée. Des êtres encore immatériels. Ils ne sont plus d’actualité. Pas seulement morts. Pas toujours. Physiquement. Dans la virtualité. Si présents. Venant révéler la pression qui se joue au quotidien. Venu effleurer la beauté. Dans un monde assumé de sensibilités diverses, laissant pourrir, ce qui n’est utile qu’à des vies que nous ne souhaitons voir se développer qu’en marge des écritures, nourrissant l’émotion désolée, un besoin d’en lire les manifestations, telles qu’elles sont, publiques, non plus dans l’expression des corps incarnés mais dans celle des corps textuels, seul objet d’une unique conquête, repoussant, quand peu à peu s’installe un avenir qui ne serait accessible à personne d’autre qu’un lecteur inventé, toujours, mesurant les tensions d’un ensemble de personnages.