Il faudrait sortir de l’inertie, quand la fatigue semble gagner, quand plus rien ne se fait concrètement, à cause de la diversité, de la multiplication des moyens d’expression, là où nous pouvons crier, là où nous voulons rassembler, là où nous pourrions nous distinguer. Ce que dirait un style désormais bien identifié, dans l’amalgame de certaines allusions, dans le débat politique, inscrit, pour dire la puissance d’une énergie collective, quand l’auteur est le seul à tout identifier, dans son entourage, oui, le sien, ni donc celui d’un autre, ni celui de tant d’autres, le sien, où il est le plus grand spécialiste, l’expert, pour utiliser les mots d’aujourd’hui, les mots nécessaires pour admettre, la question de la légitimité, quand l’essentiel ne devient plus d’être lus, mais bien d’écrire, tellement de temps disponible pour ne plus rien faire d’autre, quand on n’attend rien de quiconque, quand se dessine une nouvelle loi, à confondre les sensations, pauvres, indissociables, les regards qui se portent, dans une liste, comme d’incessants constats, quelque chose qui ne va pas, là, dans le système, parce que s’écrit ce qui ne sera plus retravaillé, loin, séparé, où nous ne voudrions plus voir défiler que du texte, à s’y perdre, parce que c’est devenu un objectif, perdre celui qui entre dans le labyrinthe, par une singularité, une phrase qui ne finirait plus, ou plutôt, un texte qui ne finirait plus, c’est cela, comme nous le lisons, l’infernal piège de la pensée, où elle serait, l’écriture, devenue la seule à régner, à tout moment, se rendant indisponible, si difficile à déchiffrer, ces heurts, ces coupures, poussant à vouloir crier STOP, comme autrefois, trop d’emballements, des heures, suspendue, pour ne produire qu’une autre voie, encore, un autre mystère, une autre étrangeté, des pans entiers de temps, consacrés, pour avancer un peu, un peu plus, un tout petit peu plus.