Ce qui se raconte ou comment on le raconte, se laissant porter par l’analyse immédiate d’un contre-sens, d’un regard perdu, d’un « nous » qui ne signifie rien, d’une énergie vainement déployée, du constat rassurant de l’honnêteté, de la vision d’un costume d’illusions, sentant, lui, le mensonge, où tout se met en confrontation comme autant d’issues si constitutives qu’elles ancrent les personnages dans leur propre essence, les rendant admirables parce que détachés de tout, œuvrant pour eux-mêmes, convaincus que leur autorité ou leur manque d’autorité ne se voit pas, dans chacun de leurs excès, images de l’indécision, figures de l’opprimé, reproductions fidèles d’un cumul hérité, naturellement assimilées, libres d’être sur la bonne voie avec, parmi elles, celle qui a oublié, tente de reconstruire à partir de la fragilité de l’enfance, sans projet apparent, ou celle qui dirige les consciences dans l’invisibilité d’un système déplacé.