Tant de temps pour trouver le moment de se recentrer face à tous ces troubles, du matin jusqu’au soir, des vagues, dans le silence, à suivre l’évolution d’une course en plein ciel, oui, du soleil, comme un animal, allant à sa rencontre, agissant n’importe comment, jusqu’à perdre le goût de mener l’entreprise jusqu’au bout, à cause des dispersions, des élans inaboutis, des feuilles inachevées, partout, visibles, puis jetées, d’un univers où nous ferions table rase, ce qui a été clairement dit, mal compris, presque avec mépris, issus de ces visages sans expression, chargés de fatigues, des âges décalés, alors qu’un mot, « Bienvenu », quand il y en a tellement d’autres, a bel et bien été entendu, l’avoir en ligne de mire, le sujet, là, dans la suite, abordé, de ce personnage reclus, de ce paysage désolé où seule la pluie fait sens, des pavés, des lumières atténuées, ne plus avoir envie de le voir disparaître, pour cet exercice si difficile, de reprendre, page après page, l’inertie constatée parce qu’elle a été livrée aux pires formes de l’incompétence avec, toujours, en mémoire, ces paroles venues d’une autre âme, que les chemins seraient arides, que rien ne serait donné, la preuve d’un profond rejet de l’autre, mensonges découverts, tabous installés, dans l’entourage direct, celui du quotidien, là où nous attendions, peut-être, un simple encouragement, ou un peu d’aide, pour trier, pour voir disparaître peu à peu ce long générique où s’inscrit le nom de celles et ceux qui ont produit l’impensable, à force d’être capturé par un même besoin d’inexister.