Ce qui s’approche. La sensation. D’une porte venant de s’ouvrir. L’immédiat présent. Pour qu’un texte ne parle plus de ce qui s’est passé. Constamment prendre les devants, pour étudier l’émotion, en tant que telle. Un horizon d’attentes et de faiblesses. Sentir à quel point il serait simple d’opérer sans toutes ces chaînes. L’immatériel. La pensée. S’il n’y avait plus de personnages. L’histoire de l’écriture. Pas seulement naissance, parcours et mort. Son histoire, aujourd’hui. Ce qu’elle raconte. De vouloir être plus présente, sous toutes ses formes. Continuer. Ne plus subir l’orchestration d’autres formes. Inventer, donc. Comme ça, hésitante. Forcément singulière. Comme un chant. Un exercice permanent. La phrase se disloquant. Aucune idée ne s’accrochant réellement. Gestion de la multitude. Jamais trop. Dans la chaleur des mains. Encore. Ce si beau mot. Qu’il faudrait répéter. Une image se formant, douce, complaisante. Pourrait se traduire, mobiliser un effet. Une métaphore. La balance presque amère d’une immense fatigue qui, lentement, dévoile un rythme d’inscription se lisant désormais dans l’évasion de l’esprit, au point où la suspension deviendrait une unité de mesure, entre l’écoute et la formulation. Tout sonne comme un début. Le paysage ne fait que se découvrir. Une plaine. Au loin, une montagne. Une odeur de pins. La polyphonie s’impose. Une seule voix ne pourrait suffire. La création à produire ne relève pas de ce côté-là. Ce serait se tromper. Le brouhaha, la confusion. Partout, produire, comme un métier, où se spécialiserait une fonction, alors que le misérabilisme ne paie plus. Une vie serait à intriguer. La peur s’installe. L’inquiétude. Le temps a été annoncé. Lune voilée. Flou intégral. La fuite ne serait qu’une idée. Les besoins immédiats. Encore. Le faire dans la réalité. Réaliser. Ces ponctuations détestées. Les extraire. La fleur pleurait. Encore. Le passé. Où tout ne serait que pour réactiver ce qui n’est plus utile. Voir comment se construit cet espace dominé. Une autorité sauve, responsable de tout. Ne plus croire que la feinte viendrait combler un manque. Elle est choix d’être. Elle est manière de dire. Planter dans l’atmosphère la surprise d’un dérangement. Partir, pour penser. Partir, pour écrire.