Mémoire de l’irrésolu, de l’inachevé, au rythme du temps qui passe, dans la douceur d’un air frais, une manière d’être comme une autre, attaché à tous les signes qui parviennent, dans la lucarne, des visages qui passent, effrayants, que seule l’enfance voit, comme un flash, observant ce qui se forme à l’intérieur, attendant d’être invités à assister à l’expression d’un lien d’entière confiance, de fine connaissance, ce don construit à partir de la matière vivante, ce qui échappera au prévisible, provoquera l’admiration, apercevant les pauses de la pensée quand seules quelques lettres sont suggérées, au sein même de son propre corps, le texte, prouvant sa fonction émotive, sa fonction réflexive, pour que le regard se porte dans l’immédiat entourage, détourné par la pensée d’un autre, quand se lever, faire quelques pas, toucher les objets du quotidien, s’habiller, ouvrir une porte, rencontrer un voisin, partir nager dans le ciel jusqu’à se reposer dans la foule face au panorama d’un spectacle permanent : l’humanité comme elle est ressentie, riche d’être puissamment plurielle et articulée.