La vie ne serait faite que de ça, d’inachevés, de fragments, de parties non communicables, non reconstituées, des annonces, des publicités mensongères, des espoirs inavoués, dans la crasse du quotidien, dans une fausse hygiène, avec des pièces noires remplies de désirs confondus, de pulsions, jusqu’à ce que l’air se rafraîchisse, jusqu’à ne plus pouvoir tenir, juste pour se rassurer, parce que plus rien ne tient, les tentatives s’effondrent, ce qui devrait circuler s’est arrêté, lentement, ne faisant plus que planter la désolation au centre du décor, banalités répétées, perpétuées, horizon bouché, à terre comme un clodo, laissant le corps s’abîmer, les vêtements se déchirer, devenus costume d’un clown pitoyable dont plus personne ne veut s’occuper, parce qu’il a choisi de ne pas affronter les obstacles qui l’auraient aidé à se relever s’il les avait franchis.