Robe sensuelle, tissu couleur chair couvrant les bras, voile noir et léger sur le torse laissant deviner la sculpture ronde et fine des seins que tous les regards désirent, qu’ils soient femmes ou qu’ils soient hommes, volontairement discrets, captivés, capturés, comme si la présentation de la beauté se faisait unanime, douceur de l’éternelle divinité, s’élevant sur son char mythique, noble, sereine, les bras chargés d’enfants, faisant sens dans chacun de ses gestes, dans chacune de ses paroles, forteresse de la neutralité, expression juste du bien, sur son passage, à sa vue, figeant l’émotion intégralement, cœurs transformés en rochers où vient fouetter la grande marée, gifler la vague, souffler un vent démesurément puissant, arrachant toute forme de vie, végétale, animale, eaux ruisselant dans les aspérités, violemment désolées de n’avoir plus qu’à se fondre dans l’immensité profonde d’un océan de larmes.