Thursday, September 8, 2016

Le premier immense effort vers la fin



Le premier immense effort vers la fin, où tout se réalise, avant le jugement implacable du dogme, du code, ce qui empêche de créer, parce que la beauté ne pourrait se dire, simplement, regardant le dernier quartier de lune, seul, haut dans le ciel, en plein jour, confondant l’idée reçue qu’il y aurait un astre pour chaque côté de la terre quand il n’y a qu’une puissance vive et une puissance réactive, lien entre l’omniscience et la permanence, où la rupture n’est plus possible, fondant, enchaînant tous les éléments à un seul système devenu proposition comme une autre, un choix, l’expression de la nature de l’être, paisible, continu, ne faisant qu’évoluer dans la lenteur pour donner un sens à l’action, une singularité, produire de la volonté et se faire conquérant d’un propre savoir, d’un amour retrouvé dans les sueurs de l’été à ne plus rien faire qu’attendre que le temps du présent se nourrisse de toutes les sensations inscrites en profondeur dans la vie.