Sunday, September 4, 2016

De l’air pur emmagasiné



De l’air pur emmagasiné pour un nouveau cycle, dans la lenteur de la transformation, non plus mutation ni métamorphose, quelques traits seulement, un visage, la longueur de la chevelure, l’âge d’une première ride, regard tourné de l’autre côté, comme endeuillé, portant tout ce qui ne se dira plus, plaisir rare de l’intime silence où la volonté d’être s’inscrit, supérieure, rendue inaccessible, assumant qu’il est temps d’être sévère avec la croyance infondée, malgré le temps qu’il reste à la rendre active, selon un cumul de hasards, une série d’heures communes, qui pourraient se confondre avec un besoin de partage alors que des intentions diamétralement opposées se sont juste rencontrées dans un lieu où pour l’un il s’agissait de fuir la solitude, pour l’autre, l’habiter protégé par l’activité constante de l’écriture de soi.