Les zobs secs, c'est triste, je n'en veux pas.
Je me dis "Cesse donc d'être insignifiante." Ma taupe est triste, je n'en ai qu'une et je veux la sauver. Ma mort radote, je n'écoute que mon courage mais ne comprends pas son langage.
J'appelle un chat un chat et un mort un macchabée. D'une main sûre il (le romancier ? Dieu ?) conduit ses personnages à la mort. Vie, salle d'attente angoissée.
J'ai aimé le pain, l'eau et le sel. Je serai froide mais n'aurai jamais froid. Je brûlerai et ne sentirai rien.
Suis-je un seul dieu comme l'affirme le catéchisme, ou plusieurs ? L'embryon rêve au sein de la princesse, le fœtus vogue au sein de la drôlesse. J'ai sucé l'unique sein de l'amazone.
Un enfant est déclaré, comme une maladie ou une guerre.
Le calendrier est un autre temps, lequel choisir ?
J'ai l'âge de la pierre polie, courtoise même.
Je n'ai pas de sexe pourtant je ne suis pas un ange. Les zobs secs de qui ?
Ils peuvent me mettre une robe, un pantalon, une djellaba, une camisole de force, une robe de cendres comme pour une pomme de terre, un rien m'habille.
Seule comme le ver solitaire. Créée par génération spontanée. Par scissiparité.
Dormant dans les bras des statues, buvant la pluie, mangeant le pain des cygnes.
Je pleus, je brume, je neige. Suis un bonhomme de neige éternel.
Les deux pieds sur terre, ou les quatre pattes, comme un petit enfant.
Je suis sœur siamoise, découplée au cadavre de ma semblable.
Ne sont pas faciles à dresser toutes ces dames qui s'occupaient de moi, elles n'avaient rien de mieux à faire.
G VQ W VQ O PY GTT GME GAI GET ME AI: DCD